Comment immatriculer un véhicule neuf ou d’occasion en 2025 ?

Publié par Manon Dusselier
Journaliste spécialisée dans l’automobile depuis 2010.
10 janvier 2025
Vous venez d’acheter un véhicule ? Voici comment effectuer son immatriculation en 2025, étape par étape, que ce soit pour un modèle neuf ou d’occasion.
Acheter une voiture, c’est souvent un moment excitant. Mais une fois les clés en main, une étape essentielle attend chaque propriétaire : l’immatriculation. C’est elle qui permet de faire circuler légalement le véhicule, de l’assurer, et de recevoir sa carte grise (désormais appelée certificat d’immatriculation). En 2025, le processus est entièrement dématérialisé… mais il n’en est pas forcément plus intuitif. Voici ce qu’il faut savoir pour immatriculer un véhicule neuf ou d’occasion, sans faux pas ni perte de temps.
Le cas d’un véhicule neuf : une première immatriculation
Lors de l’achat d’un véhicule neuf, l’immatriculation est généralement prise en charge par le professionnel (garage ou concessionnaire). Celui-ci réalise la démarche via le SIV (Système d’Immatriculation des Véhicules), et vous remet :
- Un certificat provisoire d’immatriculation (CPI),
- Le numéro définitif attribué (type AB-123-CD),
- Et bientôt, le certificat d’immatriculation officiel, envoyé à domicile par l’Imprimerie nationale.
Mais si vous devez effectuer la demande vous-même (ex : importation, véhicule vendu en l’état, véhicule monté soi-même), voici la marche à suivre :
- Créez un compte sur le site ants.gouv.fr,
- Sélectionnez “Immatriculer un véhicule neuf”,
- Fournissez les documents nécessaires :
- Facture ou certificat de cession,
- Quitus fiscal si le véhicule est importé,
- Attestation de conformité ou procès-verbal d’homologation,
- Pièce d’identité, justificatif de domicile, permis de conduire, attestation d’assurance,
- Payez les taxes et frais d’immatriculation (variables selon la région et la puissance du véhicule),
- Recevez le CPI puis, sous quelques jours, la carte grise définitive.
Le cas d’un véhicule d’occasion : changement de titulaire
Acheter un véhicule d’occasion implique un transfert de propriété. Là aussi, tout se fait en ligne, via le site de l’ANTS ou via un professionnel habilité.
Les étapes :
- Connectez-vous à votre espace ANTS avec FranceConnect.
- Cliquez sur “Acheter ou recevoir un véhicule d’occasion”.
- Fournissez :
- Le certificat de cession (Cerfa 15776*02) signé par les deux parties,
- L’ancienne carte grise barrée avec la mention “vendu le…”,
- Le contrôle technique de moins de 6 mois (sauf exceptions),
- Un justificatif de domicile, une pièce d’identité, une attestation d’assurance et un permis valide.
- Validez et payez les frais.
- Vous recevrez là aussi un certificat provisoire, suivi de la carte grise définitive.
Important : vous disposez de 30 jours maximum après l’achat pour effectuer la démarche.
Quelles différences entre un pro habilité et l’ANTS ?
L’ANTS est le portail officiel de l’administration française. Il est gratuit, mais parfois lent ou peu intuitif.
Les professionnels habilités (garagistes, plateformes spécialisées) offrent :
- Une assistance personnalisée,
- Un traitement accéléré,
- Et la possibilité de commander directement la plaque d’immatriculation en parallèle.
Ils prennent une commission, mais le gain de temps est souvent appréciable, surtout si l’on n’est pas à l’aise avec l’administration numérique.
Et si vous achetez à l’étranger ?
Pour immatriculer un véhicule importé, vous devrez fournir :
- Le quitus fiscal,
- Le certificat de conformité européen (ou attestation d’homologation),
- La carte grise étrangère,
- La facture d’achat,
- Et bien sûr, les pièces classiques (identité, domicile, assurance…).
C’est une procédure un peu plus longue, mais qui peut valoir le coup sur le plan économique ou pour accéder à des modèles rares.
Les erreurs fréquentes à éviter
- Attendre plus de 30 jours : votre véhicule sera en infraction.
- Oublier de barrer et signer l’ancienne carte grise : dossier rejeté.
- Ne pas fournir un contrôle technique valide : blocage automatique.
- Envoyer des scans de mauvaise qualité ou des documents incomplets.
Vérifiez tout deux fois avant de valider. La plateforme est stricte.
Conclusion : une procédure 100 % en ligne, mais pas 100 % intuitive
L’immatriculation en 2025 est résolument numérique, mais elle demande encore un peu de rigueur, surtout en cas d’import ou de démarches inhabituelles. Le plus simple reste souvent de passer par un professionnel agréé, qui vous évite les tracas administratifs et peut même vous accompagner dans la pose des plaques.
Et une fois votre immatriculation validée, pensez à commander vos plaques personnalisées sur labonneplaque.fr. Parce que l’administration, c’est bien. Mais une belle finition, c’est mieux.