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Une nouvelle réforme introduira des plaques d’immatriculation roses début 2026 en France. Ce changement, loin d’être esthétique, vise à mieux encadrer les immatriculations provisoires et renforcer les contrôles. On vous explique tout.

Publié par Manon Dusselier
Passionnée par les belles mécaniques et les coulisses de l’industrie auto, Manon écrit depuis plus de 10 ans sur tout ce qui roule. Elle aime rendre la technique accessible, avec clarté… et un petit grain de passion bien à elle.
3 novembre 2025
C’est une petite révolution qui s’annonce discrètement dans le monde feutré de l’immatriculation automobile française. À partir du premier trimestre 2026, une nouvelle couleur de plaque fera son apparition sur les routes : le rose. Ce changement concerne les immatriculations provisoires, dites « WW », et vise un objectif clair : rendre immédiatement visible qu’un véhicule roule avec un statut temporaire.
Pourquoi une telle évolution ? Jusqu’à présent, les plaques provisoires WW reprenaient le format classique sur fond blanc, si bien qu’un œil non averti ne faisait pas de distinction entre un véhicule tout juste importé et une voiture déjà officiellement immatriculée. Ce flou entretenait des abus, des confusions, voire des fraudes. De plus, le recyclage rapide des numéros WW, réattribués après quelques semaines à d’autres véhicules, engendrait des situations ubuesques : amendes reçues par erreur, erreurs d’identification, litiges administratifs.
Le choix du rose n’est pas anodin. Visuellement percutant, il permet une lecture rapide, aussi bien pour les forces de l’ordre que pour les systèmes de contrôle automatisé. Autre innovation prévue : l’impression directe de la date de fin de validité sur la plaque elle-même. Le conducteur comme les autorités pourront immédiatement vérifier si le véhicule est en situation régulière.
Concrètement, les premières plaques roses devraient être attribuées à partir de janvier ou février 2026, selon un calendrier qui dépendra de la publication officielle des textes et de la capacité des fabricants à adapter leurs chaînes de production. Les véhicules concernés seront principalement ceux achetés neufs ou importés et encore en attente de leur immatriculation définitive. Cette réforme ne concerne donc pas les voitures déjà immatriculées ou les véhicules de collection.
Pour les particuliers, ce changement ne devrait pas entraîner de démarches supplémentaires. L’objectif est que tout soit pris en charge automatiquement par le professionnel ou la plateforme d’immatriculation au moment de la demande. Du côté des professionnels justement, on s’attend à une phase d’adaptation : gestion de nouveaux stocks, mise à jour des outils d’enregistrement, communication à la clientèle… mais rien d’insurmontable pour un secteur habitué à fréquentes évolutions réglementaires.
Le gouvernement n’a pas encore précisé si cette nouvelle couleur pourrait s’étendre à d’autres catégories dans l’avenir. Pour l’heure, il s’agit d’une mesure ciblée, présentée comme un moyen de fluidifier les contrôles, de réduire les erreurs et de sécuriser le circuit d’immatriculation temporaire, particulièrement dans un contexte où les importations de véhicules explosent.
Ce changement, bien qu’apparemment mineur, montre à quel point la signalétique automobile continue d’évoluer pour répondre aux défis contemporains. Et comme toujours, pour éviter toute erreur, mieux vaut s’assurer que sa plaque est bien conforme aux normes en vigueur. D’ailleurs, sur labonneplaque.fr, notre configurateur vous indique en temps réel si la plaque que vous personnalisez est homologuée ou non, grâce à une pastille visuelle : verte si tout est en règle, rouge si la personnalisation dépasse le cadre légal. Une fonctionnalité aussi simple qu’efficace, qui vous évite les mauvaises surprises… en rose ou non.
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